Le Plan Loire cherche sa seconde jambe !
Le plan Loire grandeur nature est un plan d’aménagement global qui repose sur deux piliers : d’une part le Programme opérationnel interrégional (POI) Feder, d’autre part le Contrat de plan interrégional Etat-Régions (CPIER). Le premier, doté de 33 M€ par l’Europe, a été adopté, le 12 novembre par la Commission européenne. C’est le second qui est encore en cours de négociation.
Le POI Feder, dont la région Centre-Val de Loire est l’autorité de gestion, vise trois objectifs : réduire la vulnérabilité aux inondations (9 M€ de fonds européens), notamment par l’information des citoyens et des entreprises ; augmenter les retombées économiques touristiques et culturelles (7 M€) et protéger et restaurer les écosystèmes du bassin, donc pas seulement sur la Loire (16 M€). La part environnementale y est donc la plus importante.
Jusqu’ici, c’est dans le cadre du CPIER qu’étaient notamment exécutés les travaux de renforcement des digues. Avec des financements de l’État, des Régions et des autres collectivités. En juin, le sénateur Doligé, président du conseil général du Loiret avait prévenu que si les départements étaient « étranglés » par la réforme territoriale, le sien ne financerait plus ces travaux puisqu’il n’y était pas obligé. Aujourd’hui, entre des collectivités (toutes) qui comptent leurs sous, des départements (certains) qui doutent de leur avenir et des Régions (certaines) qui vont disparaître, fondues dans de plus grandes, on mesure que le contexte n’est pas idéal pour négocier ce CPIER.