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Rééquilibrage du lit de la Loire: l’Autorité environnementale demande plus d’informations

Saisie pour avis par le préfet de Loire-Atlantique, l’Autorité environnementale a relevé plusieurs manques dans le dossier des travaux de rééquilibrage du lit de la Loire en amont de Nantes. Elle formule plusieurs recommandations.

OUEST FRANCE – 29/01/2021 à 14h57

Saisie en novembre par le préfet de Loire-Atlantique, l’Autorité environnementale (Ae) s’est penchée le 27 janvier sur le dossier des travaux de réaménagement du lit de la Loire, entre Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire) et Nantes. L’objectif de ces travaux, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par Voies navigables de France est de redonner au lit de la Loire, mis à mal par une succession de travaux et l’extraction de sable, le niveau qu’il avait au début du XXe siècle.

« Susceptibles de générer des incidences négatives pour certaines espèces végétales »

La première phase de travaux concerne l’aménagement de Bellevue, le remodelage des épis entre Oudon et Anetz, le démontage des boudins en géotextile des seuils du Fresne, la réouverture du bras de l’île de Neuve-Macrière et le rechargement du bras principal.

Tout en notant les effets positifs que devraient amener ces aménagements, l’Autorité environnementale insiste sur le fait qu’ils sont susceptibles de générer des incidences négatives pour certaines espèces végétales dont l’aire de répartition s’est étendue plus en amont dans l’estuaire, du fait des travaux décrits juste avant​.

L’Ae relève certains manques dans le dossier présenté. Elle recommande de compléter le dossier par la description des travaux envisagés en phase 2 et de les inclure dans l’étude d’impact, de présenter l’ensemble des sites temporaires ou définitifs retenus pour la mise en dépôt des matériaux excédentaires ainsi que les sites d’implantation pressentis pour la réalisation des pistes d’accès ».

L’Ae recommande également d’évaluer leurs impacts éventuels sur l’environnement afin de proposer des mesures d’évitement, de réduction et de compensation adaptées​.

« Mettre en place la compensation suffisante »

Elle recommande également de vérifier la qualification des enjeux et des impacts bruts sur les espèces identifiées et le cas échéant, après application des étapes « éviter et réduire », de mettre en place la compensation suffisante pour atteindre, dans le cas d’impacts résiduels significatifs, l’absence de perte nette, voire un gain de biodiversité ».

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